dépeche AFP accessible en cliquant ici
Certainement un bon début, mais tout en ayant conscience que les AVS travaillent 20h par semaine et qu'en étant payés environ en moyenne 600€/mois (temps partiel....) leur travail relève plus du sacerdoce que du plan de carrière. Actuellement leur mission s'achevait au bout de 6 ans. Actuellement en France plus de 210 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire.
un témoignage intéressant de Nicolas Avron (AVSI) est accessible ici , lorsque l'on étudie la description du métier d'AVS ou l'on apprend que jusqu'a présent :
les évolutions proposées étaient :
Après 6 ans de service, arrivé au terme de ses contrats, un
auxiliaire de vie scolaire doit trouver un autre emploi. Il pouvait espérer, avec une formation complémentaire, évoluer également vers les
métiers suivants : travailleur social, moniteur-éducateur, éducateur
spécialisé ou animateur.
accessible ici
Avec un salaire de 1 126 € net par mois pour un assistant de vie scolaire à temps plein, ce n’était déjà pas Byzance, mais quand l'on sait que les emplois proposés sont souvent des temps partiels (20h), on comprend mieux les difficultés que nous avons nous même rencontrées et celles que des milliers de parents rencontrent aujourd'hui encore chaque jour.
Auxiliaire de vie pas ou peu formés, pas de "plan de carriere" et pourtant les besoins sont là !
Un premier pas est fait et c'est formidable, de nombreux AVS vont enfin pouvoir respirer, garder leur motivation et envisager une "vraie carrière".
Tant mieux.
Mais les enfants en situation de handicap, les parents et familles désemparées, en attendant que la situation s'améliore que font elles ? Certaines poussées par le désespoir touchent le fond, se mette en situation financière précaire. Il y a là une vraie urgence.
Dans notre cas précis notre enfant n'a pu etre pris en charge parune AVS (place non pourvue pendant plusieurs mois) alors bien sur la loi est de notre coté : l'école pour tous et d'autant plus depuis la loi de 2005.
Mais ça c'est la théorie.
Heureusement dans notre cas l'enseignant référent a complétement assumé son role et nous a trouvé une solution en IME (Institut Médico Éducatif). Mais dans notre malchance nous avons pu bénéficier d'une place avec du personnel formé et proche de chez nous.
Si une place ne s'était pas libérée nous aurions été dans un désert scolaire, l'école publique complétement dépassée, nous renvoyant vers l’hôpital de jour !
alors oui, ce premier pas est bien, mais il est le premier d'un long chemin...très long.
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